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Des hl. Athanasius Schutzschrift an Kaiser Constantius (BKV)
2.
[Forts. v. S. 177 ] Was aber die Verleumdung betrifft, die bei Deiner Menschenfreundlichkeit wegen des gottesfürchtigen Kaisers, Deines Bruders Constans seligen und ewigen Andenkens, gegen mich gerichtet wurde, — denn das verbreiten die Feinde und haben es sogar zu schreiben gewagt, — genügt das Frühere zum Beweise, daß auch das nicht wahr sei. Denn wenn es andere Menschen wären, die das sagen, so könnte die Sache in Untersuchung gezogen werden, und es wäre ein umständlicher Beweis und eine augenscheinliche Überführung nöthig. Wenn aber die, welche das Erste erdichtet, auch Dieß zusammengesetzt haben, wie geht nicht aus Jenem hervor, daß auch Dieß erdichtet sei? Deßhalb sagen sie Dir Dieß wieder insgeheim, weil sie glauben, Deine Gottesfurcht hintergehen zu können. Aber sie täuschen sich. Denn nicht, wie sie wollen, hörst Du sie, sondern Du hast in Deiner Geduld auch uns die Vertheidigung gestattet. Denn daß Du nicht plötzlich in Flammen geriethest und Strafe verhängtest, ging auf nichts Anderes hinaus, als daß Du als gerechter Herrscher auch die Vertheidigung des Angeklagten abwarten wolltest. Wenn Du Dich herablässest, diese anzuhören, so hoffe ich zuversichtlich, daß Du auch hierin sie tadeln wirst als verwegene Menschen, die Gott nicht fürchten, welcher befiehlt, daß man den König nicht anlüge.
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Apologie de Saint Athanase à l'Empereur Constance
2.
Quant à la calomnie soulevée contre moi devant ton Humanité au sujet du très pieux Auguste d’heureuse et éternelle mémoire, Constant, ton frère, calomnie que mes ennemis répandent sourdement et qu’ils ont osé écrire, il suffit de leurs premières accusations pour montrer que celle-ci n’est pas plus fondée. Si d’autres venaient tenir ce langage, l’affaire mériterait d’être appelée devant les tribunaux, et demanderait beaucoup de preuves et de confrontations. Mais, si elle est l’œuvre des inventeurs des premières accusations, n’est-il pas naturellement démontré qu’elle est, comme elles, une imagination? Aussi répètent-ils ce bruit loin de moi, dans la pensée de pouvoir surprendre ta Piété; mais ils se sont trompés. Tu ne les as pas écoutés, comme ils le voulaient; dans ta grandeur d’âme, tu as fait place à ma justification. Si, en effet, tu ne t’es pas aussitôt abandonné à ton émotion, si tu n’as pas réclamé de châtiment, ce fut uniquement pour attendre, comme il convient à un roi juste, la justification du calomnié. Si tu daignes l’écouter, j’ai confiance que, dans ce nouveau délit, tu condamneras les téméraires qui ne craignent pas le Dieu qui défend à la bouche de l’homme de mentir au roi.1
-
Il est habile à Athanase de séparer l’empereur de ses ennemis, de lui faire honneur de ne l’avoir point frappé sur une simple dénonciation et de le mettre à même d’être juste, en supposant qu’il a attendu sa justification. ↩