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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée
2.
Il ajoute ensuite un autre éloge, savoir que Timothée ne sort pas du milieu des païens, ni des infidèles, mais d'une famille qui sert depuis longtemps le Seigneur. «Foi»; dit-il, «qui a été premièrement en Loïde, votre aïeule, et Eunice, votre mère ». Timothée était fils d'une juive fidèle. Comment juive? comment fidèle? Elle n'était pas de la race des gentils. Ce fut à cause de son père qui était gentil et à cause des juifs qui étaient en ces lieux, que Paul le prit et qu'il le circoncit. Voyez-vous comme la loi de Moïse commençait à n'être plus observée, puisque ces unions entre juifs et gentils avaient lieu? Remarquez aussi comme saint Paul prouve surabondamment à son disciple qu'il n'a eu pour lui aucun mépris Je sers Dieu, j'ai une conscience droite, vos larmes me touchent, etc. Ce n'est pas seulement à cause de vos larmes que je désire vous voir, mais encore à cause de votre foi; parce que vous êtes un ouvrier de vérité, et qu'il n'y a pas de fraude en vous. Lors donc que vous vous montrez si digne d'être aimé, étant vous-même si aimant, étant un si sincère disciple de Jésus-Christ, lorsque je ne suis pas moi-même du nombre des insensibles, mais du nombre de ceux qui aiment la vérité, qu'est-ce qui m'aurait empêché de vous aller voir? — «Foi que je suis très-persuadé que vous avez aussi ». Cette foi est chez vous un bien héréditaire, vous la tenez de vos ancêtres et vous la gardez dans toute sa pureté: Les avantages de n'os' ancêtres sont' les nôtres, lorsque nous partageons leurs vertus, si non, ils sont nuls pour nous ou plutôt ils servent à notre condamnation. Voilà pourquoi l'apôtre ajoute ces mots : « J'ai la certitude que cette foi est aussi en vous ». Ce n'est pas de ma part une conjecture, mais j'en ai la persuasion et la certitude. Si donc il n'y a rien d'humain dans votre foi, rien non plus ne pourra l'ébranler.
« C'est pourquoi je vous avertis de rallumer ce feu de la grâce de Dieu que vous avez reçue par l'imposition de mes mains». Ces paroles montrent que celui à qui elles s'adressent est dans un grand l’abattement et dans une affliction extrême. C'est presque dire : Ne croyez pas que je vous aie méprisé. Sachez bien au contraire que je ne vous ai ni condamné ni oublié. Songez seulement à votre aïeule et à votre mère. Parce que je sais que vous avez une foi sincère, je vous avertis et je vous dis : Vous avez besoin de zèle pour rallumer le feu de la grâce de Dieu. Comme le feu a besoin de bois pour l'alimenter, de même la grâce a besoin de notre zèle pour ne pas s'éteindre. — « Je vous avertis de rallumer ce feu de la grâce de Dieu que vous avez reçue par l'imposition de mes mains », c'est-à-dire la grâce du Saint-Esprit que vous avez reçue pour le gouvernement de l'Eglise, pour les signes miraculeux et pour tout le service de Dieu. Car il dépend de nous d'allumer comme d'éteindre ce feu. Aussi l'apôtre dit-il dans un autre endroit : «N'éteignez pas l'Esprit». (I Thés. V, 19.) Il s'éteint par la nonchalance et la lâcheté, et il s'embrase de plus en plus par la vigilance et l'attention. Il est en vous ce feu, mais il vous appartient de le rendre plus vif; c'est-à-dire alimentez-le avec la confiance, la joie et l'allégresse. Résistez courageusement.
« Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité; mais un esprit de courage, d'amour et de sagesse». C'est-à-dire, nous n'avons pas reçu l'Esprit pour vivre contractés par la peur, mais pour parler avec hardiesse. Car il donne à beaucoup l'esprit de la peur, comme il est dit dans les livres des Rois à propos des guerres. « Et l'esprit de terreur », est-il dit « tomba sur eux ». (Exod. XV,16.) C'est-à-dire, il leur inspira de la terreur. Mais vous, au contraire, il vous adonné l'esprit de force et d'amour pour lui. C'est donc là un effet de la grâce, mais non de la grâce seule; il faut que (354) nous commencions par faire ce qui dépend de nous. Cet Esprit qui fait que nous crions « Abba, notre Père », nous inspire aussi l'amour pour lui, et l'amour pour le prochain, afin que nous nous aimions les uns les autres. Car de la force et de l'intrépidité naît la charité. Rien ne dissout l'amitié comme la timidité et l'appréhension de trahison. — « Car Dieu ne nous a pas donné un esprit de timidité, mais un esprit d'amour, de force et de sagesse ». Il entend par sagesse le bon état de la pensée et de l'âme, ou encore il veut dire que l'Esprit nous rend sages, et qu'il nous maintient dans la sagesse, quoiqu'il arrive et qu'il retranche le superflu. Soyons donc sans douleur dans les maux qui nous arrivent, c'est en quoi consiste la sagesse. « Ne vous hâtez point », est-il dit, «au temps de l'obscurité». (Eccl. II, 2.) Beaucoup trouvent le chagrin sans sortir de leur maison. Nous avons cela de commun que nous sommes tous dans le chagrin, mais nous différons parles causes de nos douleurs. La peine vient à celui-ci de sa femme, à celui-là de son enfant, à un autre d'un serviteur, à un autre d'un ami, à un autre d'un ennemi, à un autre d'un voisin, à un autre enfin d'une perte qu'il a faite. Les causes de nos peines sont nombreuses et diverses. Il est complètement impossible de trouver quelqu'un qui soit exempt de peine et d'ennui; l'un en a plus, l'autre moins. Ne nous révoltons donc point, et soyons persuadés que nous ne sommes pas seuls dans la peine.
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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)
II.
Da haben wir ein weiteres Loh, daß nämlich Timotheus nicht von Heiden, nicht von Ungläubigen stammt, sondern einem Hause angehört, das längst Christo diente.
Welcher in deiner Großmutter Loïs und in deiner Mutter Eunice gewohnt hat.
Er war nämlich der Sohn einer gläubigen Jüdin. Wie so, einer Jüdin und einer Gläubigen? Ja, er stammt nicht von einer Heidin. Aber seines Vaters wegen, der ein Grieche war, und mit Rücksicht auf die Juden, die in jenen Gegenden wohnten, hatte ihn Paulus angenommen und zugleich beschneiden lassen. Man sieht, wie das Gesetz seiner Auflösung entgegen ging, da solche Verbindungen vorkamen.
S. 257 Auch beachte man, wie der Apostel die Beweise dafür häufet, daß er den Timotheus nicht unterschätzt. „Ich diene Gott,“ will er sagen, „und habe ein reines Gewissen. Du bist in Thränen. Nicht bloß diese Thränen rühren mich, sondern auch dein Glaube, weil du ein Arbeiter für die Wahrheit bist, weil kein Falsch in dir ist. Wenn du dich nun meiner Zuneigung so würdig zeigst, einerseits als so zärtlicher Freund, andererseits als ein so echter Jünger Christi, und wenn auch ich nicht zu gefühllosen Menschen, sondern zu den Freunden der Wahrheit gehöre, was soll mich dann hindern, zu kommen?“
Ich bin aber überzeugt, daß er auch in dir wohnt.
Von Alters her besitzest du dieses Kleinod, von deinen Vorfahren hast du den ungeheuchelten Glauben überkommen. Das Lob, welches unseren Voreltern gespendet wird, gilt ja auch uns, wenn wir die gleiche Gesinnung haben wie sie. Ist aber dieß Letztere nicht der Fall, dann hat es für uns keine Bedeutung, im Gegentheil enthält es sogar für uns eine um so härtere Verurtheilung. Deßhalb fährt der Apostel fort: „Ich bin aber überzeugt, daß er auch in dir ist.“* Ich vermuthe es nicht bloß, sondern ich bin überzeugt und habe volle Gewißheit dafür. Wenn du also durch keine irdischen Rücksichten zum Glauben geführt worden bist, so wird auch Nichts im Stande sein, dich davon abzubringen.
6. Deßhalb ermahne ich dich, daß du die Gnadengabe Gottes wieder anfachest, welche in dir ist durch die Auflegung meiner Hände.
Man beachte, in welch großer Verzagtheit, in welch gedrückter Stimmung sich Timotheus nach der Darstellung des Apostels befunden haben muß. Er sagt ja beinahe: S. 258 „Glaube nicht, daß ich dich gering schätze, sondern wisse, daß ich dich weder verachtet noch vergessen habe.“ Und wenn an niemand Andern, so denke wenigstens an deine Großmutter und deine Mutter! Deßhalb, weil ich weiß, daß du einen ungeheuchelten Glauben besitzest, bin ich deiner eingedenk. Du mußt die Bereitwilligkeit haben, „die Gnadengabe Gottes wieder anzufachen.“ So bedarf auch die Gnade unserer Bereitwilligkeit, um fortzuglühen, wie das Feuer des Holzes bedarf. „Ich ermahne dich, daß du die Gnadengabe Gottes wieder anfachest, welche in dir ist durch die Auflegung meiner Hände,“ d. h. die Gabe des hl. Geistes, welche du empfangen zur Regierung der Kirche, zum Wunderwirken, überhaupt zum Dienste des Altares. Es steht ja bei uns, diese Gabe auszulöschen oder anzuzünden. Deßhalb spricht der Apostel auch anderwärts: „Löschet den Geist nicht aus!“1 Sorglosigkeit und Leichtsinn löscht diese Flamme aus, Fasten und Eifer hält sie wach. Sie ist in dir, aber du mußt sie höher aufflackern machen, d. h. du mußt nachlegen mit Vertrauen, frohem Muthe, freudigem Sinne! Stehe männlich da.
7. Denn Gott hat uns nicht den Geist der Furcht gegeben, sondern den Geist der Kraft, der Liebe und Selbstbeherrschung.
D. h. nicht deßhalb haben wir den Geist empfangen, damit wir verzagt werden, sondern damit wir Vertrauen hegen. Vielen hat ja Gott den Geist der Angst gegeben, wie es z. B. den Feinden der Juden in den Büchern der Könige ergeht: „Und es fiel auf sie,“ heißt es, „der Geist der Angst,“2 d. h. Gott jagte ihnen Furcht ein. Dir dagegen hat er den Geist der Stärke und der Liebe zu ihm gegeben. Also das ist eine Wirkung der Gnade, aber nicht S. 259 Gnade allein, sondern wir müssen vorerst auch das Unsrige dazu thun. Denn der Geist, welcher uns rufen lehrt: „Abba, Vater!“, der legt in uns auch die Liebe zu Gott und zu dem Nächsten; wir sollen ja einander lieben. Aus dem Gefühle der Kraft und des Vertrauens entspringt ja die Liebe. Nichts pflegt so zerstörend auf die Liebe zu wirken als Verzagtheit und Furcht vor Verrath. Also: „Gott hat uns nicht den Geist der Furcht gegeben, sondern der Kraft, der Liebe und Selbstbeherrschung.“ Unter „Selbstbeherrschung“ (σωφρονισμός) versteht der Apostel entweder die Gesundheit des Sinnes und der Seele, oder er meint die Mäßigkeit; wir sollen mäßig sein, und ein Unglück, das uns etwa trifft, soll uns mäßig machen, soll die Üppigkeit beschneiden. Wollen wir also nicht verzagen, wenn uns ein Unglück trifft: das ist dann „Selbstbeherrschung“. „Zapple dich nicht ab,“ heißt es, „in der Zeit der Heimsuchung!“3 Viele haben Verdrießlichkeiten in ihrem Hause. Die Trübsal ist uns Allen gemeinsam, ihre Ursachen sind freilich verschieden. Bei dem Einen ist’s die Frau, bei dem Andern ein Dienstbote, bei dem Dritten ein Freund, bei dem Vierten ein Feind, bei dem Fünften ein Nachbar, bei dem Sechsten ein erlittener Schaden, kurz, viel und mannigfach sind die Ursachen der Trübsal. Es gibt überhaupt gar keinen Menschen ohne Trübsal und Elend; der Eine hat ein kleineres, der Andere ein größeres Kreuz. Also seien wir nicht kleinmüthig; glauben wir nicht, wir hätten allein Ungemach zu dulden!