1.
La première question dont vous m'avez demandé l'éclaircissement, s'étend de ces mots: « Que dirons nous donc ? La Loi est-elle péché ? Point du tout, » jusqu'à ceux-ci : « La Loi est donc un bien pour moi si je le veux, » et ce qui suit , y compris, je pense, ce passage Malheureux homme que je suis, qui me délivrera du corps de cette mort? La grâce de Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ?1» Ici l'Apôtre me semble avoir personnifié,en lui-même l'homme soumis à l'ancienne Loi, et en avoir adopté le langage pour son propre compte. Et comme il avait dit plus haut : « Nous sommes affranchis de la Loi de mort dans laquelle nous étions retenus, afin que nous servions dans la nouveauté de l'esprit, et non dans la vétusté de la lettre ; » et que ces paroles pouvaient passer pour un reproche à l'adresse de la Loi, il se hâte d'ajouter : « Que dirons-nous donc ? La Loi est-elle péché? Loin de là. Mais je n'ai connu le péché que par la Loi. Car je ne connaîtrais pas la concupiscence, si la Loi n'eût dit: Tu ne convoiteras pas. »
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Rom. VII, 1-26. ↩
