1.
Dans ma réponse à la lettre de Parménien, j’ai promis de traiter plus à fond la question du baptême (Contre la lettre de Parménien, liv. II, ch. XIV); et même, en dehors de toute promesse de ma part, je devrais encore entreprendre ce travail, pour faire droit aux instantes supplications qui me sont adressées par mes frères. M’appuyant donc sur le secours du Seigneur, je me propose, non-seulement de réfuter et de résoudre les difficultés que nous opposent les Donatistes, mais encore de justifier de tout schisme le bienheureux martyr Cyprien, sur l’autorité duquel ils osent s’appuyer pour s’obstiner dans leur perversité, et fermer les yeux à l’évidence de la vérité. A tous ceux que n’aveugle pas la fureur du parti pris, je prouverai que Cyprien, loin de les autoriser, les condamne et les réprouve.
