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The Apology of Aristides the Philosopher
I.
I, O King in the providence of God came into the world; and when I had considered the heaven and the earth, the sun and the moon and the rest, I marvelled at their orderly arrangement.
And when I saw that the universe and all that is therein is moved by necessity, I perceived that the mover and controller is God.
For everything which causes motion is stronger than that which is moved, and that which controls is stronger than that which is controlled.
The self-same being, then, who first established and now controls the universe--him do I affirm to be God who is without beginning and without end, immortal and self-sufficing, above all passions and infirmities, above anger and forgetfulness and ignorance and the rest.
Through Him too all things consist. He requires not sacrifice and libation nor anyone of the things that appear to sense; but all men stand in need of Him.
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L'Apologie d'Aristide
I.
O Roi, je suis entré dans le monde par la providence de Dieu, et ayant contemplé le ciel, la terre et la mer, le soleil et la Lune et le reste, je fus étonné de l’arrangement de ces choses. Voyant le monde se mouvoir nécessairement, je compris que celui qui le fait mouvoir et qui le maintient est Dieu. Car ce qui fait mouvoir est plus puissant que ce qui est mû, et ce qui maintient est plus puissant que ce qui est maintenu. Je dis donc que celui qui a organisé et qui maintient toutes choses est le Dieu sans commencement ni fin, immortel, sans aucun besoin, élevé au-dessus de toutes les passions et imperfections telles que la colère, l’oubli, l’ignorance, etc. Toutes choses ont été créées par lui. Il n’a besoin ni de sacrifice, ni de libation, ni d’aucune des choses qui existent. Mais tous ont besoin de lui.1
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Le texte S donne ici une longue paraphrase de G. Quoique le paragraphe soit deux fois plus long, il ne contient rien de plus. Il y a des explications vraiment naïves et qui sont bien plutôt oeuvre du traducteur que de l’auteur. En voici des exemples : S et G présentent Dieu comme n’ayant ni commencement ni fin. Le traducteur syriaque ajoute qu’il entend par là que tout ce qui a un commencement a aussi une fin et que tout ce qui a une fin est corruptible. Cela est juste, mais à quoi cela sert-il, puisqu’il est dit que Dieu n’a pas de fin? Dieu est parfait parce qu’il n’y a en lui aucune imperfection, dit encore G. Personne n’a jamais songé à le nier. ↩