III.
1° Maintenant, c’est aux vierges que je m’adresse: plus leur dignité est élevée, plus nous devons en prendre soin. Elles sont la fleur de l’arbre de l’Église, l’honneur et l’ornement de la grâce spirituelle; elles sont notre joie, le chef-d’oeuvre incorruptible du Ciel, l’image de Dieu dont elles reproduisent ici-bas la pureté, la portion la plus illustre du troupeau de Jésus-Christ. L’Église, se réjouit au milieu de cette glorieuse famille; elle bénit sa fécondité, et plus le nombré des vierges s’augmente, plus aussi s’accroît la joie de sa mère. C’est à elles que j’adresse mes exhortions. En agissant ainsi, je cède plus à mon affection qu’au devoir de ma charge. Moi, le plus petit, le dernier d’entre les prêtres de Jésus-Christ; moi pénétré du sentiment de ma bassesse, je ne viens pas me donner le vain plaisir de censurer le vice, mais je viens vous mettre en garde contre les sollicitations et les attaques du démon. (7)
