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Du baptême

I.

Heureux sacrement que celui de l'eau chrétienne, qui, lavant les souillures de nos ténèbres passées, nous enfante à la liberté de la vie éternelle! Un traité sur cette matière ne sera pas sans doute mutile, soit pour instruire ceux qui travaillent en ce moment à s'approcher de Dieu, soit pour convaincre les fidèles qui, se bornant à croire dans la simplicité du cœur, et sans étudier les raisons de ce qui leur est enseigné, n'ont qu'une foi dénuée de fondement et qui, à cause de leur ignorance, ne repose que sur des conjectures. D'ailleurs, il est arrivé depuis peu qu'une femme, ou plutôt qu'une vipère des plus venimeuses de la secte des Caïniens, a séduit dans ces contrées un grand nombre de nos frères, par le poison de ses doctrines. Elle attaque surtout le baptême. Rien, assurément, qui réponde mieux à sa nature: vipères, aspics, serpents de toute espèce, recherchent d'ordinaire les lieux secs et arides. Pour nous, poissons que conduit Jésus-Christ notre chef, nous naissons dans l'eau, et nous n'avons d'autre moyen de salut que de rester dans cette eau salutaire. Aussi Quintilla, monstre hideux, qui n'avait pas même le droit d'enseigner, a-t-elle trouvé l'infaillible secret de donner la mort à ces poissons: elle les enlève à l'eau qui les fait vivre.

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Über die Taufe (BKV)

1. Kap. Lob der Taufe. Veranlassung und Zweck der vorliegenden Schrift.

S. 275Glückseliges Sakrament unseres Wassers, wodurch wir, nach Abwaschung der Fehltritte unserer vorigen Blindheit, für das ewige Leben in Freiheit gesetzt werden! - Vorliegende Auseinandersetzung darüber dürfte nicht überflüssig sein, indem sie sowohl zur Unterweisung derer dient, die gegenwärtig ausgebildet werden, als auch derer, welche, sich mit einfältigem Glauben begnügend, ohne die Gründe der überlieferten Lehren erforscht zu haben, einen guten, infolge ihrer Unkenntnis aber unversucht gebliebenen Glauben besitzen. Und so hat eine giftgeschwollene Natter von der häretischen Partei des Kajus, die sich neulich hier aufhielt, sehr viele durch ihre Lehre verführt, indem sie gerade die Taufe bekämpfte. Ganz ihrer Natur gemäß. Denn in der Regel suchen die Nattern, Vipern und Basilisken die trockenen und wasserlosen Stellen auf. Uns aber, den Fischlein, gemäß unserm Ichthys¹, Jesus Christus, in welchem wir geboren werden, ist nur dann wohl, wenn wir im Wasser bleiben. Daher verstand jenes Ungeheuer, das nicht einmal ein ordentliches Recht hatte, zu lehren, sehr wohl, die Fischlein zu töten, indem es dieselben aus dem Wasser herausnahm².