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Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)
2.
In diesem Sendschreiben nun sucht der Apostel die Gläubigen von Thessalonike, welche durch viele Drangsale gar sehr darniedergebeugt waren, aufzurichten, indem er sie einerseits wegen ihres bisherigen Verhaltens lobt, andrerseits sie tröstet mit dem Hinweis auf Das, was die Zukunft bringe, nämlich auf die Strafe der Bösen, und die Belohnungen, so da der Guten harren. Auf diesen Punkt nun geht der Apostel näher ein, indem er zwar den Zeitpunkt nicht offenbart, aber als Zeichen der Zeit den Antichrist nennt. Denn für ein schwachgläubiges Gemüth ist es eine bedeutende Bestärkung, wenn man ihm nicht bloß das Eintreten eines Ereignisses verkündet, sondern auch noch einige nähere Umstände hinzufügt. Diese Wahrheit berücksichtigte auch der Heiland selber, als er, auf dem Ölberge sitzend, seinen Jüngern den Untergang der Welt mit aller Umständlichkeit prophezeite. Und wozu dieß?
S. 736 Damit Jene, welche einen Antichrist oder Pseudochrist aufstellen wollen, mit ihrer Lehre keinen Eingang fänden. Darum gibt Christus auch selber noch eine Reihe von Zeichen an; das erste und vorzüglichste, wenn er sagt: „Wenn das Evangelium allen Völkern verkündet sein wird.“1 Ein anderes, damit sie nicht im Unklaren sein könnten bezüglich seiner Ankunft, indem er sagt: „Er wird kommen wie der Blitz.“2 Also wie der Blitz wird er erscheinen, der nicht in irgend einem Winkel verborgen ist, sondern weithin leuchtet; so groß wird sein Glanz und seine Glorie sein, daß er Niemand braucht, der auf ihn aufmerksam macht, wie ja auch der Blitz dessen mit nichten bedarf. Vom Antichrist spricht der Heiland auch, wenn er einmal sagt: „Ich bin im Namen meines Vaters gekommen und ihr habt mich nicht aufgenommen; wenn ein Anderer in seinem eigenen Namen kommt, diesen werden ihr aufnehmen.“3 Ferner hat er noch als solche Zeichen angegeben anhaltende und unbeschreibliche Drangsale und den Umstand, daß Elias vorher erscheinen müße.
Das sind nun Dinge, über welche die Thessaloniker damals im Zweifel waren; uns aber ist dieser ihr Zweifel nützlich geworden; denn die Belehrung kam nicht bloß Jenen zu Gute, sondern auch uns, damit wir von kindischen Fabeln und Ammenmärchen los werden. Oder habt ihr etwa nicht oft in euren Kinderjahren erzählen hören vom Antichrist und seinen Kniebeugungen? Solche Dinge pflanzt der Teufel in unsere noch zarten Herzen, damit der Aberglaube mit uns aufwachse und uns irreführe. Da nun der hl. Paulus hier ausdrücklich vom Antichrist sprach, so hätten er sicherlich solche Dinge nicht übergangen, wenn sie für uns zu wissen nützlich wären. Darum ist es auch uns nicht nütze, sie zum Gegenstande des Forschens und Nach- S. 737 grübelns zu machen. Denn der Antichrist wird, wenn er kommt, keineswegs das Knie beugen, sondern im Gegentheil „sich über Alles erheben, was da Gott heißt oder göttlich verehrt wird, so daß er sich als Gott in den Tempel Gottes setzt und sich für Gott ausgibt.“4 Denn gleichwie der Teufel aus Hoffart gefallen ist, so leitet er auch alle seine Werkzeuge an zur Hoffart.
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Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
2.
Maintenant il les avertit des maux dont ils sont infectés; il les loue, pour le présent, et il tire de l'avenir les exhortations qu'il leur envoie. Il les avertit, en leur parlant du supplice, de la distribution des biens qui leur sont préparés; il insiste sur ce point où il répand la lumière; sans indiquer l'époque précise, il montre le signe qui fera reconnaître les derniers temps, à savoir, l'antéchrist. Pour procurer la certitude à l'âme faible, il ne suffit pas de lui parler simplement, il faut lui donner des signes et des preuves. Le Christ se montre plein de sollicitude à cet égard; assis sur la montagne, il met un soin extrême à révéler à ses disciples tout ce qui concerne la consommation des temps. Pourquoi? pour ne pas laisser le champ libre à ceux qui introduisent les antéchrists et les pseudochrists. Lui-même donne beaucoup de signes; il en donne un surtout et c'est le plus grand: Quand l'Evangile aura été prêché dans toutes les nations. Il donne encore un second signe pour qu'on ne se trompe pas sur son avènement : « Il viendra » , dit-il, « comme l'éclair » ; il ne se cachera pas dans un coin; on le verra partout resplendissant. Il n'a besoin de personne pour l'annoncer, tant sa splendeur éclate; l'éclair aussi n'a pas besoin qu'on l'annonce. Jésus-Christ dit encore quelque part, en parlant de l'antéchrist : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne m'avez pas reçu ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez ». (Jean, V, 43.)
Il donne aussi comme des signes de son arrivée, les calamités survenant coup sur coup, des malheurs inexprimables. Autre signe encore : la venue d'Elie. Or, à cette époque, les habitants de Thessalonique étaient dans le doute, et leur doute nous a été utile à nous-mêmes, car les paroles de l'apôtre ne devaient pas servir seulement aux hommes de Thessalonique, mais à nous-mêmes, pour nous délivrer de fables puériles et d'extravagances de vieilles femmes. N'avez-vous pas entendu souvent, dans votre enfance, certaines conversations sans fin, sur l'antéchrist et sur la génuflexion?. Ce sont des impostures que le démon fait entrer dans nos âmes encore tendres, de telle sorte que cette croyance se fortifie en nous, quand nous grandissons, et trompe nos esprits. Paul, parlant de l'antéchrist, n'aurait pas négligé ces fables, s'il y eût eu du profit pour nous à nous en parler. Ne cherchons donc pas de pareils signes, car il ne viendra pas ainsi, fléchissant les genoux. Mais, « s'élevant au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, voulant lui-même passer pour Dieu ». (II Thess. II, 4.) Car, de même que c'est l'arrogance qui a causé la chute du démon, de même celui que le démon fait mouvoir, est rempli d'arrogance.