Traduction
Masquer
Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)
1.
Kap. I.
1. Paulus und Silvanus und Timotheus an die Gemeinde zu Thessalonike in Gott unserm Vater und dem Herrn Jesus Christus. 2. Gnade euch und Friede von Gott unserm Vater und dem Herrn Jesus Christus.
I. Die meisten Menschen lassen sich keine Mühe und Anstrengung verdrießen, um bei Fürsten und Großen der Erde Gunst zu gewinnen. Sie schlagen das gar hoch an, und wenn sie ihr Ziel erreichen, so halten sie sich für überglücklich. Wenn es aber schon ein Glück ist, bei Menschen in Gunst zu stehen, um wie viel größer muß das Glück sein, bei Gott Gnade zu finden!
Darum stellt der hl. Paulus diesen Gruß stets an die Spitze seiner Briefe und wünscht den Gläubigen dieses S. 744 Glück an; er weiß ja, daß, wenn die Gnade Gottes vorhanden ist, alle Trübsal und alles Leid ein Ende hat. Dieß lehrt uns auch die Geschichte des ägyptischen Joseph. Er war ein Sklave, jung an Jahren, unerfahren, ungebildet; bald ward ihm die Verwaltung des ganzen ägyptischen Königshauses übertragen und nur dem König allein war er verantwortlich. Ihr wisset, wie reizbar und unversöhnlich dieser Volksstamm ist, wenn nun Jemand von solcher Gemüthsbeschaffenheit auch noch Macht und Gewalt besitzt, so steigert sich gerade durch das Machtbewußtsein gar sehr die Zornmüthigkeit. Dieß zeigt sich denn auch in dem Benehmen des Ägypterkönigs. Als dessen Gemahlin Anklage gegen Joseph erhob, nahm der König dieselbe an; obwohl offenbar keine Gewalt gebraucht worden sein konnte gegen jene Person, welche den Mantel in Händen hatte, sondern vielmehr gegen Diejenige, welcher er entrissen wurde. Darum hatte er zu seinem Weibe sagen müssen: „Hättest du laut geschrieen, so wäre er entflohen;“ und hätte Joseph ein schlechtes Gewissen gehabt, so hätte er die Ankunft seines Herrn nicht abgewartet. Aber dem Könige kam Nichts von all Dem in den Sinn, sondern er überließ sich ohne alle Überlegung so sehr seinem Zorn, daß er jenen ins Gefängniß werfen ließ. Er hätte schon aus der sonstigen Aufführung Josephs auf dessen Tugend und Unschuld schließen können, aber weil er vor Zorn ganz außer sich war, war er zu keinem ruhigen, klaren Denken fähig. Obwoh es aber Joseph bei seiner Verwaltung des ganzen Hauses mit einem schlimmen Herrn zu thun hatte, obwohl er fremd war im Lande, hilflos und unerfahren, so kam er doch, weil Gott seine Gnade reichlich über ihn ausgegossen hatte, an all diesen Klippen, an der Verleumdung seiner Herrin, an der Todesgefahr, am Gefängnisse, kurz, an all diesen Klippen so glücklich vorbei, wie wenn sie gar nicht da gewesen wären, und stieg nach und nach sogar empor bis zum Throne des Königs selbst.
S. 745 Gar gut wußte nun der hl. Apostel, was es Großes und Wichtiges um die göttliche Gnade sei, und darum wünscht er sie den Gläubigen an. Er hat aber dabei noch etwas Anderes im Sinne. Er will die Thessaloniker für den weiteren Inhalt des Briefes günstig stimmen, damit sie ihm nicht etwa ihre Ohren verschließen möchten, falls er mit Rügen und Zurechtweisungen käme. Darum erinnert er sie vor allem an die Gnade Gottes und versetzt dadurch die Gläubigen in die rechte Stimmung; sie sollten, auch falls er sie betrübte, der göttlichen Gnade eingedenk sein, durch welche sie von größeren Übeln befreit wurden, und darum bei kleineren Übeln den Muth nicht sinken lassen, sondern in der Gnade Gottes Trost suchen und finden. So schreibt er auch an einer andern Stelle: „Denn wenn wir, da wir noch seine Feinde waren, mit Gott versöhnt wurden durch den Tod seines Sohnes, so werden wir um so mehr als Versöhnte selig werden durch sein Leben.“1
… Gnade euch und Friede von Gott, unserm Vater, und dem Herrn Jesus Christus. 3. Wir haben Ursache, Gott allzeit euretwegen, Brüder, gebührend zu danken.
Beachtet die außerordentliche Demuth des Apostels, die in diesen Worten zum Ausdruck kommt! Mit den Worten: „Wir haben Ursache, Gott zu danken,“ will er den Gläubigen folgende Wahrheit zu verstehen und zu beherzigen geben: Wenn Andere wegen eurer Tugenden nicht zuerst euch, sondern Gott preisen, so geziemt sich Dieß für uns noch weit mehr. Überdieß lag für sie in diesen Worten noch der erhebende Gedanke, daß ihre S. 746 Leiden, mochten sie auch noch so groß sein, doch nicht der Thränen und Klagen werth seien, sondern zum Danke gegen Gott veranlassen sollten. Wenn aber der Apostel für fremdes Glück Gott Dank sagt, wie wird es Denen ergehen, welche, weit entfernt, Gott dafür Dank zu sagen, voll des ärgsten Neides darüber sind?
-
Röm. 5, 10. ↩
Traduction
Masquer
Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
1.
La plupart des hommes ont recours à tous les moyens, font jouer toutes les machines, pour se mettre un peu en crédit auprès des magistrats, des personnes un peu haut placées; on attache beaucoup de prix à leur faveur, on la convoite, c'est un bonheur de l'obtenir. Si la faveur dès hommes est d'un si grand prix, de quel prix sera la faveur de Dieu? Voilà pourquoi, dans ses lettres, l'apôtre début, toujours par le souhait de la grâce de Dieu. Paul sait bien qu'avec cette grâce on n'a plus rien à craindre, que c'en est fait de tous les chagrins, de toutes les contrariétés. Voici qui vous fera comprendre cette vérité : Joseph était un (240) esclave, un jeune homme sans expérience, très-simple, et tout à coup le voilà chargé d'administrer une maison, et c'était à un égyptien qu'il devait ses comptes. Vous savez tous combien les gens de cette race sont portés à la colère, et surtout sont vindicatifs. Ajoutez à ces dispositions naturelles, une charge qui donne du pouvoir; la colère est plus redoutable, parce qu'elle s'augmente avec le pouvoir. L'égyptien l'a bien montré. La maîtresse porte l'accusation; le maître l'accueille, et cependant, s'il y avait eu violence, ce n'était pas sur ceux qui avaient le manteau entre les mains, mais sur celui qui avait été dépouillé. L'égyptien aurait dû dire : Vous n'aviez qu'à élever la voix, il aurait pris la fuite; s'il se sentait coupable, il n'aurait pas attendu la présence de son maître. Toutefois de pareilles pensées étaient trop fortes pour cet homme; il s'abandonna tout entier, aveuglément, à la colère, et jeta Joseph en prison ; tel était l'excès de sa démence. Et cependant les témoignages ne lui manquaient pas pour lui apprendre quelle était la sagesse, l'intelligence de Joseph; mais cet égyptien était tout à fait dépourvu de raison, aussi ne fit-il aucun raisonnement. Eh bien, Joseph, avec un maître d'un caractère si misérable, Joseph chargé de tout le soin d'administrer la maison, lui, qui était un étranger, sans soutien, sans expérience, reçut à grands flots la grâce divine, et toutes ces épreuves furent comme non avenues; il surmonta tout cela, et les calomnies de sa maîtresse, et les dangers qui menaçaient sa vie, et la prison; enfin il arriva jusqu'au trône.
Eh bien donc, notre bienheureux Paul sait combien est grande la grâce de Dieu, et,voilà pourquoi il la souhaite à ceux qui recevront sa lettre. Il a aussi en tête une autre pensée : il veut qu'on fasse bon accueil à ce qu'il écrit; il veut que, s'il réprimande, s'il gronde, on ne regimbe pas. Voilà pourquoi il leur parle, avant tout, de la grâce de Dieu; il adoucit leur cœur; il veut que, dans les afflictions, ils se souviennent de la grâce qui les a sauvés au `milieu d'épreuves plus difficiles, de telle sorte que, dans de moindres épreuves, ils ne désespèrent pas, qu'au contraire ils soient consolés. C'est ainsi que, dans un autre endroit, il leur disait : « Si, lorsque nous étions ennemis de Dieu , nous avons été réconciliés avec lui par la mort de son Fils, à plus forte raison, maintenant que nous sommes réconciliés, serons-nous sauvés par la vie de ce même Fils ». (Rom. V, 10.)
« Que Dieu Notre Père », dit-il, « et le Seigneur Jésus-Christ, vous donnent la grâce et la paix. Nous devons , mes frères, rendre pour vous à Dieu de continuelles actions de grâces, comme il est juste ». Voyez quel excès d'humilité ! En disant : «Nous devons rendre des actions de grâces », voici la pensée, la réflexion qu'il leur suggère: Si ce n'est pas vous que les autres commencent par admirer pour vos bonnes oeuvres, si c'est Dieu d'abord qu'ils admirent, à plus forte raison doit-il en être ainsi de nous. L'apôtre en outre élève leurs pensées; ce qui arrive aux Thessaloniciens n'est pas fait pour provoquer, ni les larmes, ni les lamentations, loin de là, mais les actions de grâces adressées à Dieu. Si Paul bénit le Seigneur pour les biens décernés aux autres, quel sera le sort de ceux qui, loin de bénir le Seigneur, se laissent ronger par l'envie?