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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
3.
Und der Opfer 1 der Liebe.
Was für Opfer kostet es denn, überhaupt nur in der alltäglichsten Bedeutung des Wortes zu lieben? Keine. Wahrhaft und im vollsten Sinne des Wortes zu lieben aber, das kostet allerdings große Opfer. Oder sage mir: Wenn tausenderlei Dinge uns von der Liebe abziehen wollen, wir aber allen diesen Versuchungen widerstehen, kostet das keine Opfer? Was haben nicht die alten Christen erdulden müssen, um von ihrer Liebe nicht zu S. 542 lassen! Sind die Feinde des Evangeliums nicht eingedrungen in das Haus Dessen, der den heiligen Paulus gastlich aufgenommen,2 und als sie diesen nicht fanden, haben sie da nicht den Jason hingeschleppt vor die Obrigkeit? Sag’ an, fordert das keine Opfer, wenn die Saat, die kaum gewurzelt ist, schon solche Stürme, solche Versuchungen zu bestehen hat? „Und sie forderten Bürgschaft von ihm“, heißt es, „und nachdem er diese gestellt, entließ man den Paulus.“3 War das eine Kleinigkeit? Hat er sich damit nicht selbst für Paulus der Lebensgefahr ausgesetzt?
Wenn also z. B. einzelne Christen sich in Ketten und Bande schlagen ließen, so nennt der Apostel dieses einen Beweis von „mühevoller, opferwilliger Liebe.“
Es ist hier auch zu beachten, daß Paulus zuerst von ihren Tugenden spricht und dann erst von sich selbst, damit er auch den Schein vermeide, als sei er zur Ruhmredigkeit geneigt, oder als ob er sie liebe ohne Grund.
Und der Ausdauer.
Jene Verfolgung dauerte nämlich nicht eine bestimmte Zeit lang, sondern immerfort, und sie war nicht bloß gegen den Lehrer Paulus gerichtet, sondern auch gegen seine Schüler. Und wenn man nun schon jene wunderthätigen, dabei aber sonst so achtunggebietenden Männer so sehr verfolgte, wie wird man verfahren sein gegen Hausgenossen und Mitbürger, welche vom nationalen Glauben abfielen? Und daß die Gläubigen in der That Schlimmes zu befahren hatten, gibt der Apostel durch die Äußerung zu erkennen: „Ihr seid Nachfolger der Gemeinden Gottes in Judäa geworden.“4
S. 543 In der Hoffnung unsers Herrn Jesus Christus vor unserm Gott und Vater.
Eine herrliche Bemerkung! Denn alle die vorher bezeichneten Leistungen und Tugenden haben ihre Wurzel im Glauben und in der Hoffnung, und sind nicht nur ein Beweis von Starkmuth, sondern in viel höherem Grade ein Beweis von gläubiger Erwartung des verheißenen Lohnes. Deßhalb hat Gott zugelassen, daß bei Zeiten Verfolgungen über die Christen hereinbrachen, damit man nicht behaupten könne, das Christenthum habe ohne Schwierigkeit dadurch, daß es den Menschen schmeichelte, Bestand gewonnen, sondern auf daß der Eifer der Christen sich bewähre und es Allen offenbar werde, es sei nicht die Macht menschlicher Überredungskunst, sondern die Kraft Gottes gewesen, welche die christlichen Bekenner stärkte, sogar tausendfachem Tode entgegen zu gehen. Das wäre nicht der Fall gewesen, wenn nicht das Evangelium schnell tiefgewurzelt gewesen und unerschütterlich fest gestanden wäre.
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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
3.
« Les travaux de votre charité ». A aimer d'une manière telle quelle, le travail est nul, mais il est grand à aimer véritablement, sincèrement. Lorsque tout est mis en oeuvre pour nous détacher de la charité, et que nous résistons à tout, n'est-ce pas un travail? Et que n'avaient-ils pas souffert, ces fidèles de Thessalonique, pour ne pas s'écarter de la charité ? Les adversaires de l'Evangile (180) n'allèrent-ils pas trouver l'hôte de Paul, et, ne l'ayant pas trouvé, n'entraînèrent-ils pas Jason, devant les magistrats? Etait-ce peu de chose, dites-moi, pour ces chrétiens, dont la foi ne faisait encore que de naître et n'avait pas acquis toute sa solidité, d'avoir à supporter un tel orage, de telles épreuves? « Ils exigèrent de lui une caution», dit le livre des Actes (XVII), et l'ayant obtenue, ils laissèrent aller Paul. Etait-ce donc peu de chose que cela ? Est-ce que Jason ne s'exposait pas à mourir à la place de Paul? C'est cet attachement à toute épreuve que l'apôtre appelle « le travail, de leur charité ».
Remarquez que l'apôtre ne parle de lui-même qu'après avoir fait l'éloge des Thessaloniciens, en sorte qu'il ne paraît ni se vanter, ni les aimer sans raison et comme par anticipation. — « Et votre fermeté». La persécution, en effet, n'avait pas duré qu'un instant, elle n'avait pas cessé. Les disciples y étaient en butte aussi bien que leur maître. Comment ceux qui persécutaient des hommes tels que les apôtres, des hommes qui opéraient des miracles et se montraient de toute manière si respectables, comment ceux-là auraient-ils épargné des gens de la même ville et de la même maison qu'eux qui, tout à coup, passaient dans le camp de Jésus-Christ? C'est à la fermeté de ces fidèles que l'apôtre rend témoignage en disant : «Vous avez été les imitateurs des Églises de Dieu qui sont en Judée ». (I Thess. II, 14.)
« Et l'espérance que vous avez en Jésus- Christ, devant Dieu notre Père ». Rien de plus juste que ces expressions, car la foi et l'espérance sont le principe de tout ce qu'ils ont fait. Leur conduite ne prouvait pas seulement qu'ils avaient du courage, mais encore qu'ils ajoutaient une foi pleine et entière aux récompenses, qui leur étaient réservées. Dieu permettait qu'il y eût des persécutions dès le commencement, afin que personne ne vînt dire que la prédication évangélique avait réussi d'une manière toute simple par l'intrigue et la flatterie; il le permettait encore pour faire paraître l'ardeur des fidèles, pour montrer qu'une foi assez ferme pour affronter mille morts n'était pas l'oeuvre d'une persuasion humaine, mais de la toute-puissante vertu de Dieu. Il fallait pour cela que, dès le commencement, la prédication fût profondément enracinée et assez solidement plantée pour ne craindre aucun orage.