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Commentaire sur la première épitre à Timothée
3.
Ainsi donc, ne nous attachons point à des recherches, car le titre de fidèles nous engage à croire à la parole, sans doute ni hésitation. Si c'était une parole humaine, nous devrions la soumettre à l'épreuve; mais, si elle est divine, nous devons la vénérer et la croire; si nous ne croyons pas à cette parole, c'est que nous ne croyons pas même qu'elle est de Dieu ; car comment connaître que c'est Dieu qui parle, et lui demander compte de sa parole ? La première preuve que nous connaissons Dieu, c'est de croire à sa parole sans preuves ni démonstrations. Les gentils eux-mêmes le savent, car ils croient en leurs dieux, bien que leurs oracles soient sans preuves, et par cela seul qu'ils viennent des dieux. Les gentils donc le savent, vous le voyez. Et que dis-je, la parole d'un dieu? Ils croient à celle d'un enchanteur et d'un mage, je veux dire de Pythagore : « Le maître l'a dit ». Et dans la partie supérieure des temples, le dieu du silence était peint, tenant un doigt sur sa bouche, et serrant ses lèvres pour enseigner le silence à tous ceux qui passaient. Faut-il croire que leurs doctrines étaient vénérables, et que les nôtres au contraire sont dignes de risée ? C'est plutôt avec raison que celles des gentils sont un objet d'examen, car elles consistent en raisonnements contradictoires, en controverses, en conclusions, et les nôtres en sont affranchies. Celles-là sont l'oeuvre de la sagesse humaine, celles-ci sont l'enseignement de la grâce de l'Esprit-Saint; celles-là sont les dogmes de la folie et de la déraison, celles-ci de la véritable sagesse. Là il n'y a point de disciple et de maître, mais tous cherchent ensemble, qu'ils soient maîtres ou disciples. Car être disciple, ce n'est pas chercher; c'est être guidé par la confiance et non par le doute; c'est croire et non raisonner. C'est la foi qui fait la gloire des anciens; c'est le manque de foi qui a tout corrompu. Et que parlé-je des choses célestes? Si nous examinons de près celles de la terre, vous trouverez qu'elles ne sont point étrangères à toute foi; ni les contrats, ni les arts, ni rien de semblable ne peut s'en passer. Et, s'il en faut pour des objets trompeurs, combien plus pour des objets célestes !
Attachons-nous donc à la foi, possédons-la; c'est ainsi que nous écarterons de notre âme toute funeste doctrine, telle que celles de (277) l'émanation et du destin. Si vous croyez à la résurrection et au jugement , vous saurez écarter de votre âme toutes ces doctrines. Croyez que Dieu est juste, et vous ne croirez pas à une émanation inique; croyez à la Providence divine, et vous ne croirez pas à une émanation à laquelle tout est soumis; croyez aux châtiments divins et au royaume de Dieu, et vous ne croirez pas à une émanation qui nous enlève notre libre arbitre , pour nous soumettre à une nécessité impérieuse. Ne semez point, ne plantez point, ne combattez pas, ne faites rien en un mot ; avec ou sans votre volonté, tout se produira par l'émanation. Que restera-t-il à la prière? et pourquoi voudriez-vous être chrétien, si l'émanation est vraie? Car vous ne pourrez plus être accusé d'aucun péché. D'où viennent les sciences ? De l'émanation? — Oui, nous répond-on; mais le destin exige que tel homme devienne savant à grand'peine. — Eh ! montrez-m'en un seul qui le devienne sans peine. C'est donc le travail et non l'émanation qui fait les savants.
Pourquoi, me dira-t-on, tel misérable coquin est-il riche, pour avoir reçu de son père un héritage, tandis que tel homme se donne mille peines et reste pauvre? — Car tel est l'objet constant de leurs disputes ; ils ne soulèvent que des questions de richesse et de pauvreté, non de vice et de vertu. Mais plutôt à ce sujet, montrez-moi un homme qui soit devenu méchant, quelque effort qu'il ait fait pour être vertueux, ou vertueux sans nul effort. Si le destin a tant de puissance, qu'il la montre dans les objets les plus grands, la vertu et le vice, et non dans la richesse et la pauvreté. — Pourquoi, dira-t-on encore, celui-ci vit-il dans les maladies et celui-là dans la santé? Pourquoi celui-ci dans l'estime et celui-là dans l'opprobre; pourquoi celui-ci réussit-il à son gré dans toutes ses affaires, et celui-là trouve-t-il mille et mille entraves ? — Ecartez la doctrine de l'émanation et vous le comprendrez; croyez à la Providence divine, et vous le verrez clairement. — Je ne le puis, répond mon adversaire, car cette confusion ne me permet point de soupçonner qu'une providence divine soit l'auteur de tout cela. Comment croire qu'un Dieu bon par excellence donne les richesses à l'impudique, au scélérat, à l'homme cupide, et ne les donne pas à l'homme de bien ! Quel moyen de le croire? Car il faut bien s'en rapporter à ce qui existe. — Soit. Eh bien ! tout cela provient-il d'une émanation juste ou injuste? — Injuste, me direz-vous. — Et qui en est l'auteur? Est-ce Dieu? — Non, me dira-t-on ; elle n'a point d'auteur. — Et comment cette émanation, qui n'est pas émanée, peut-elle opérer tout cela ? Il y a contradiction.
Ainsi Dieu n'y, est pour rien. Examinons pourtant qui a fait le ciel. — L'émanation , me dira-t-on. —Et la terre? Et la mer? Et les saisons? Et puis elle a disposé la nature inanimée dans un ordre parfait, dans une harmonie parfaite, et nous, pour qui tout cela existe, elle nous aurait destinés au désordre? Comme celui qui, par ses soins prévoyants, disposerait à merveille une maison, mais ne ferait rien pour ceux qui doivent l'habiter. Qui veille à la succession des phénomènes ? Qui a donné à la nature ses lois si régulières ? Qui a réglé le cours du jour et de la nuit? Tout cela est au-dessus de l'émanation. — Non, me dira mon adversaire; tout cela s'est fait par hasard. — Et comment un ordre pareil serait-il l'effet du hasard? — Mais on insiste : D'où vient -que la santé, la richesse, la renommée sont le fruit, tantôt de la cupidité, tantôt d'un héritage, tantôt de la violence? Et pourquoi Dieu l'a-t-il permis? — Parce que ce n'est point ici que chacun est rémunéré suivant -ses mérites; ce sera dans le temps à venir montrez-moi qu'alors il en sera comme en ce monde. — Donnez-moi d'abord, me dira-t-on, les biens d'ici-bas; je ne cherche pas ceux de l'autre monde. — C'est pour ce motif que ceux-là ne vous sont pas donnés. Car si, lorsque vous êtes privé des plaisirs, vous les aimez au point de les préférer aux biens célestes, que serait-ce, si vous jouissiez d'un plaisir sans mélange? Dieu vous montre ainsi que ces avantages ne sont pas réels, mais indifférents; s'ils ne l'étaient pas, il ne les eût point donnés aux méchants. Dites-moi, n'est-il pas indifférent que l'on soit noir ou blond, grand ou petit? Eh bien ! il en est de même de la richesse. Dites-moi, chacun n'est-il pas équitablement pourvu des biens nécessaires , savoir l'aptitude à la vertu et la répartition des dons spirituels ? Si vous connaissiez les bienfaits de Dieu, jamais, étant équitablement pourvu de ces biens, vous ne seriez indigné de manquer des biens terrestres; vous n'auriez pas cette avidité, si vous connaissiez les biens auxquels vous êtes admis.
Un serviteur nourri, vêtu, logé par son maître comme ses compagnons, ne se croit pas plus riche qu'eux parce qu'il a des cheveux plus abondants ou des ongles plus longs; de même c'est un bien vain orgueil que celui des biens terrestres. Dieu les éloigne de nous pour apaiser cette folie, pour diriger vers le ciel le désir qui se portait vers eux. Mais nous, même alors, nous ne devenons pas sages. De même que si un enfant possède un jouet et le préfère aux objets importants, son père le lui enlève pour l'amener, même malgré lui, à une occupation sérieuse; de même Dieu en agit envers nous pour nous diriger vers le ciel. — Et pourquoi donc, dira-t-on, permet-il que les méchants possèdent les richesses ? — Parce qu'il en fait peu de cas. Et pourquoi le permet-il aux justes? Il se borne à ne pas l'empêcher. — Nous avons parlé ici d'une façon élémentaire, comme à des hommes qui ignoreraient les Ecritures ; mais, si vous vouliez croire et vous attacher aux paroles divines, nous n'aurions pas besoin de tant de discours, vous sauriez tout ce que vous avez besoin de savoir. Et pour vous apprendre que la richesse n'est rien, que la santé n'est rien, que la gloire n'est rien, je vous montrerai beaucoup d'hommes qui ont pu s'enrichir et ne l'ont pas fait, qui ont pu avoir une santé florissante et ont macéré leur corps, qui ont pu être honorés et ont tout fait pour être méprisés. Cependant nul homme étant bon ne s'efforce de devenir mauvais. Ayons donc l'ambition des biens véritables et nous obtiendrons même les autres en Jésus-Christ Notre-Seigneur, avec lequel soient au Père et au Saint-Esprit , gloire , puissance , honneur, maintenant et toujours, et aux siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den I. Brief an Timotheus (BKV)
III.
Hören wir also nicht auf Forschungen! Gläubige heissen wir deßhalb, damit wir dem Gesagten zweifellos glauben und in keiner Weise schwanken. Freilich, wenn das Gesagte Menschenworte wären, dann müßte man sie prüfen; wenn aber Gotteswort, dann hat man sich bloß zu beugen und zu glauben. Glauben wir es nicht, dann glauben wir auch nicht an die Existenz Gottes. Denn wie kannst du Etwas von der Existenz Gottes wissen, wenn du Argumente von ihm verlangst? Dieß ist der erste Beweis von der Erkenntniß Gottes, daß man an seine Worte glaubt ohne Zeugnisse und Beweise. Das wissen sogar die Heiden. Denn sie glaubten ihren Göttern, obschon dieselben für ihre Worte keine Beweise beibrachten. Warum? Weil sie dem Geschlechte der Götter angehörten. Man sieht, daß auch die Heiden Das wissen. Und was rede ich von Göttern? Sie thaten Das bei einem Menschen, einem Zauberer und Magier, bei Pythagoras meine ich: „Er selber hat’s gesagt“ (αὐτὸς ἔφα). Und auf den Tempeln war die Gestalt der Schweigsamkeit eingemeißelt; sie hielt den Finger an den Mund, und indem sie die Lippen zusammenpreßte, gebot sie allen Vorübergehenden Schweigen. Also die heidnischen Dinge waren so ehrwürdig, die unsrigen aber wären es nicht, im Gegentheile sie wären lächerlich? Die heidnische Religion unterliegt mit Recht der Forschung, — dahin ge S. 21 hören die wissenschaftlichen Kämpfe, das Bezweifeln und die logischen Operationen, — aber die unsere steht allem Dem ferne. Jene ist eine Erfindung der Menschenweisheit, diese wurde gepredigt durch die Gnade des heiligen Geistes. Jenes sind Lehrsätze der Thorheit und des Unverstandes, Dieses Dogmen der wahren Weisheit. Dort gibt es nicht Schüler und nicht Lehrer, sondern nur Forscher; hier muß Einer, sei er Lehrer oder Schüler, lernen von dem wahren Lehrer; er muß gehorchen, nicht zweifeln; glauben, nicht Syllogismen bauen. Durch den Glauben sind die Männer der alten Zeit berühmt geworden, und ohne ihn geht Alles zu Grunde. Und was rede ich von himmlischen Dingen? Auch wenn wir die irdischen betrachten, wird man finden, daß sie auf dem Glauben beruhen. Weder ein Vertrag noch eine Kunst noch irgend etwas Anderes wird ohne ihn bestehen. Wenn es aber hienieden, hier, wo Alles Täuschung ist, des Glaubens bedarf, um wie viel mehr in himmlischen Dingen. Am Glauben also wollen wir festhalten, ihm wollen wir nachgehen! Auf diese Weise werden wir die verderblichen Lehrsätze aus unserer Seele entfernen, z. B. die fatalistische Weltanschauung.1 Glaubst du, daß es eine Auferstehung und ein Gericht gibt, dann wirst du alles Das aus deinem Herzen entfernen können. Glaube, daß Gott gerecht ist, und du wirst nicht glauben, daß es ein ungerechtes Fatum gibt! Glaube an die Vorsehung, und du wirst nicht glauben, daß das Fatum Alles beherrscht! Glaube, daß es Hölle und Himmel gibt, und du wirst nicht glauben, daß das Fatum unsere Persönlichkeit aufhebt und uns dem Zwang und der Nothwendigkeit S. 22 unterwirft! Säe nicht, pflanze nicht, thue keinen Kriegsdienst, thue überhaupt Nichts mehr! Das Fatum hat ja jedenfalls seinen Lauf mit und ohne deinen Willen! Was brauchen wir weiter Gebete? Warum willst du ein Christ sein, wenn das Fatum regiert? Es gibt ja kein Gericht mehr für dich! Woher kommen die technischen Fertigkeiten? Vom Fatum? Ja, heißt es; es ist eben Dem oder Jenem vom Fatum bestimmt, daß er durch eigenes Bestreben Etwas lerne. Zeige mir aber Einen, der irgend eine Kunst gelernt hat ohne eigenes Bestreben! Du kannst es nicht. Also liegt es nicht an dem (zwingenden) Fatum, sondern an dem (freien) Bestreben. Warum, sagt man, ist Der oder Jener reich, obwohl ein Verbrecher und Schuft, indem er vom Vater das Erbe übernahm? Ein Anderer aber, der sich endlos abmüht, bleibt arm? Darauf läuft ja die ganze Argumentation immer hinaus, auf Reichthum und Armuth, nicht auf Laster und Tugend. Allein bei dieser Frage muß man nicht von solchen Dingen reden, sondern man muß zeigen, ob schon Einer, der guten Willen hat, ein schlechter Mensch, und Einer, der schlecht gesinnt ist, ein guter Mensch geworden ist. Wenn nämlich das Fatum eine Gewalt hat, dann muß es diese Gewalt an großen Dingen beweisen, an Laster und Tugend, nicht an Reichthum und Armuth. Und warum, heißt es weiter, ist Der und Der kränklich und der Andere strotzt von Gesundheit? Warum ist der Eine berühmt, der Andere verrufen? Warum geht dem Einen Alles nach Wunsch, dem Andern Alles krumm? Entsage der fatalistischen Weltanschauung, dann wirst du’s wissen! Glaube fest an Gottes Vorsehung, dann wird dir Das ganz klar sein! Ich kann es nicht, sagt man. Der Wirwarr in der Welt läßt den Gedanken an eine Vorsehung nicht aufkommen. Wenn Das Werke Gottes sind, wie kann ich denn glauben, daß Gott, der die Güte ist, einem Lüstling, einem Schuft, einem Geizigen Schätze in den Schoß wirft und dem Braven nicht? Wie soll ich Das glauben? Auf Thatsachen muß der Glaube beruhen. Ganz recht. Sind Das Werke eines gerechten S. 23 oder ungerechten Fatums? Eines ungerechten, sagst du. Wer hat nun ein solches in’s Dasein gerufen? Etwa Gott? Nein, antwortet man, es ist von Ewigkeit. Und wenn es von Ewigkeit ist, wie kann es in solcher Weise wirken? Das ist ein Widerspruch! Also Gott ist ganz und gar nicht der Urheber von diesen Dingen. Gut, untersuchen wir: Wer hat den Himmel geschaffen? „Der blinde Zufall.“ Wer die Erde? wer das Meer? wer die Jahreszeiten? Also bei den leblosen Dingen hat der blinde Zufall eine so schöne Ordnung bethätigt, eine solche Harmonie, bei uns aber, derentwegen Alles da ist, solche Mißverhältnisse? Gerade als ob Einer für ein Haus Sorge trüge, daß es ganz vortrefflich sei, für die Bewohner aber nicht. Wer wacht über den Wechsel der Jahreszeiten? Wer hat die wohlgeordneten Naturgesetze gegeben? Wer hat den Lauf von Tag und Nacht vorgezeichnet? Das sind Dinge, die über jenen blinden Zufall hinausgehen. Nein, erwidert man; Das ist von selber so geworden. Wie könnte eine so schöne Ordnung von selber entstehen! Woher also, frägt man, kommen die reichen, gesunden, berühmten Leute, reich theils durch Geiz, theils durch Erbschaft, theils durch Gewaltthat? Warum hat Gott zugegeben, daß die schlechten Menschen glücklich sind? Weil es sich nicht in dieser Welt um Belohnung und Bestrafung nach Verdienst handelt, sondern erst im Jenseits. Dort zeige mir einen solchen Fall! Einstweilen will ich’s hier auf Erden haben, sagt man; was im Jenseits geschieht, darum kümmere ich mich nicht. Allein deßhalb bekommst du das irdische Gut nicht, weil du dich (gerade darum) so kümmerst. Wenn du schon ohne den Genuß desselben dich so sehr darum kümmerst, daß du es dem jenseitigen vorziehst, so wäre es noch viel ärger, wenn du in lauter Genuß schwimmen würdest. Das beweist dir also, daß irdisches Gut Nichts ist, daß es gleichgiltig ist. Denn wenn es nicht gleichgiltig wäre, so hätte Gott dasselbe auch den Andern mitgetheilt. Sage mir, ist es nicht etwas Gleichgiltiges, schwarz zu sein oder klein oder groß? So verhält es sich auch mit dem Reichthum. S. 24 Sage mir, was die nothwenigen Dinge betrifft, sind sie nicht Allen gleichmäßig verliehen, z. B. die Disposition zur Tugend, die Vertheilung der Geistesgaben? Wenn du die Wohlthaten Gottes kennen würdest, dann würdest du nicht, während du an geistigen Gütern gleichen Antheil hast, wegen der materiellen dich alteriren und würdest nicht Angesichts der Gleichstellung in Bezug auf erstere nach einem Mehrbesitz bei den letzteren trachten. Es ist Das gerade, als wenn ein Knecht, welcher vom Herrn Nahrung, Kleidung und Wohnung hat und in allem Übrigen gerade so gehalten wird wie seine Mitknechte, sich den Anderen gegenüber Etwas darauf zu Gute thun würde, wenn er mehr Haare auf dem Kopf oder längere Nägel besäße. Auf dieselbe Weise bildet sich also auch der oben geschilderte Mensch umsonst Etwas auf solche Dinge ein, die er nur eine Zeit lang genießen darf. Deßhalb hat Gott uns diese Dinge versagt, damit er diesen rasenden Durst nach denselben in uns auslösche, damit er das Verlangen, das auf sie gerichtet ist, zum Himmel ablenke. Wir kommen ja nicht einmal so zur Vernunft. Gleichwie der Vater, wenn das Kind ein Spielzeug hat und sich mit demselben mehr abgibt als mit den nothwendigen Dingen, ihm das Spielzeug wegnimmt, damit er es auch wider seinen Willen zum Rechten hinlenke: so thut auch Gott Alles, um uns zum Himmel emporzulenken. Warum läßt also Gott die Schlechten reich werden? frägst du. Weil er sich um dieselben nicht mehr viel kümmert. Und warum die Gerechten? Er macht sie nicht selber reich, er gestattet bloß, daß sie es sind.
Ich habe über diesen Punkt für jetzt nur flüchtig zu euch gesprochen als zu Leuten, welche die hl. Schrift nicht kennen. Wenn ihr aber den Worten Gottes Glauben und Gehör schenken wolltet, dann würde ich darüber kein Wort zu verlieren brauchen. Aus der Schrift könnten wir Alles lernen. Und damit du lernest, daß der Reichthum Nichts ist, sowie Gesundheit und Ruhm, so weise ich dich hin auf Viele, die einen Geldgewinn machen könnten und es nicht S. 25 thun, auf Viele, die gesund sein könnten und ihren Körper abmagern lassen, auf Viele, die Ruhm ärnten könnten und Alles aufwenden, um gering geachtet zu werden. Einen Menschen aber, der gut ist und schlecht werden möchte, gibt es nicht. Also hören wir auf, nach den Gütern dieser Erde zu streben und streben wir nach den himmlischen! Auf diese Weise können wir derselben auch theilhaftig werden und in die ewigen Freuden eingehen durch die Gnade und Liebe unseres Herrn Jesus Christus, mit welchem dem Vater und zugleich dem hl. Geiste sei Lob, Ruhm und Ehre jetzt und immerdar und in alle Ewigkeit. Amen.
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Chrysostomus polemisirt hier wie öfters gegen eine materialistischfatalistische Weltanschauung (γένεσις καὶ εἱμαρμένη). Wir übersetzen γένεσις mit „Fatum“ oder „blinder Zufall“, insofern mit diesem Worte eine Personifikation der Welt als absolutem Werden (γένεσις), als ewigem, nothwendigem Proceß ausgedrückt ist. ↩